Référent(s) :

 

Kevin Gurcel - kevin.gurcel@orange.fr

 

 

 

 

Pentatoma rufipes - Photo : Kevin Gurcel

 

 

Rhynocoris iracundus - Photo : Kevin Gurcel

 

Les Hétéroptères ou plus usuellement “punaises”, constituent un sous-ordre d’insectes caractérisés entre autre par un appareil buccal de type “piqueur-suceur” et par une paire d’ailes antérieures typiquement structurées de la sorte : une partie basale rigide sclérifiée et opaque et une extrémité membraneuse plus ou moins translucide.

 

Largement répandues et fréquentant des habitats aussi divers que variés, terrestres comme aquatiques, les punaises sont riches en Suisse de 764 espèces, dont 498 ont été répertoriées dans le canton de Genève.

 

Populaires et reconnues pour l’odeur souvent nauséabonde qu’elles libèrent lorsque nous les saisissons (d’ou l’origine étymologique de ces petits êtres “puants”), beaucoup d’espèces de punaises sont en effet munies de glandes odoriférantes. Il semble alors presque superflu d’évoquer le mauvais gout que nous avons tous un jour suspecté avec un certain dégout, en croquant un fruit dérobé dans le jardin. De quoi décourager les prédateurs à plumes et à griffes... et parfois même les naturalistes en herbe !

 

Ces insectes aux formes et aux couleurs si variées valent pourtant bien un petit détour. Ne serait-ce que pour admirer le graphisme audacieux des ornementations d’une larve chez la très commune Nezara viridula, ou encore l’extraordinaire livrée aposématique de la Rhynocoris iracundus, une punaise prédatrice au rostre dont il reste préférable de se méfier...

 

Longtemps délaissées par les naturalistes et par les entomologistes eux-mêmes, les punaises sont encore assez mal connues. La documentation “grand public” reste lacunaire dans ce domaine, même si de nouveaux ouvrages séduisants ont récemment vu le jour (lire plus bas).

 

Nombre d’espèces de punaises sont morphologiquement très proches et le risque de confusion est grand si on ne prend pas garde à observer certains critères. Néanmoins, l’identification reste possible pour beaucoup d’entre elles sur simple photo. Par conséquent, nous demandons aux observateurs que les données de punaises soient accompagnées d'une ou plusieurs photographies. Tout élément constituant une preuve d'observation est nécessaire pour faciliter le contrôle et la validation des données.

 

Pour plus d'informations :

 

Ouvrages de référence :

 

- Lupoli, R. & Dusoulier, F. 2015. Les punaises Pentatomoidea de France. Editions Ancyrosoma, Fontenay-sous-Bois, France. 429 pp.

 

- Garrouste, R. 2015. Hémiptères de France, de Belgique, du Luxembourg et de Suisse. Delachaux et Niestlé, Paris. 320 pp.

 

Documentation :

 

Punaise diabolique https://cdnfiles2.biolovision.net/www.faunegeneve.ch/pdffiles/news/FicheHhalyshepia2017-9906.pdf

 

Punaise verte du soja https://cdnfiles2.biolovision.net/www.faunegeneve.ch/pdffiles/news/FicheNviridulahepia2017-7194.pdf

 

Liens internet : 

 

- https://www.insecte.org/forum/viewforum.php?f=35

 

- https://www.galerie-insecte.org/galerie/fichier.php#Heteroptera